Licencier sera plus simple à l’Etat
Le Conseil d’Etat a présenté mercredi sa réforme de la loi relative au personnel de l’administration. Les syndicats s’inquiètent d’une simplification des licenciements.
Le Conseil d’Etat a présenté mercredi sa réforme de la loi relative au personnel de l’administration. Les syndicats s’inquiètent d’une simplification des licenciements.
Trop rigide et pas assez adapté au marché du travail, le Conseil d’État veut simplifier les procédures de licenciement des fonctionnaires. Le gouvernement entend mettre fin à la réintégration obligatoire des collaborateurs en cas de licenciement abusif et les sanctions disciplinaires.
Les procédures de sanction et licenciement des fonctionnaires vont changer. Le Conseil d’Etat a exposé son projet de loi cet après midi, jugeant la loi actuelle trop rigide et pas assez adaptée au monde du travail. La conseillère d'Etat en charge des Ressources Humaines, Nathalie Fontanet explique ses intentions.
La réforme de la loi sur le personnel de l’Etat ambitionne de simplifier la fin des rapports de service, en évitant les procédures judiciaires longues et coûteuses pour les collaborateurs comme pour le contribuable
Le Canton veut revoir sa loi sur le personnel, jugée «trop rigide». Le Cartel intersyndical dénonce.
Trop rigides, les outils de gestion des ressources humaines (RH) doivent être modernisés au sein du petit et du grand État. C’est la volonté du Conseil d’État, qui propose au Grand Conseil une refonte de la loi relative au personnel de l’administration. Le but est d’offrir plus «d’agilité» à l’État-employeur, selon la magistrate Nathalie Fontanet, chargée des RH.
Le Conseil d’Etat genevois a édicté une nouvelle loi pour le personnel de l’administration cantonale. Les sanctions disciplinaires disparaissent au profit de l'avertissement, plus évolutif. Seuls sept cantons utilisent encore la sanction en Suisse.
A Genève, le Conseil d'Etat a bouclé sa révision de la loi relative aux membres du personnel de l'administration (LPAC). Le principal changement concerne la fin des rapports de travail, avec la suppression de la voie disciplinaire et de la réintégration obligatoire en cas de jugement dans ce sens.
L’initiative pour faire passer le taux d’imposition à 1,5%, acceptée vendredi, pourrait faire fuir les contribuables dont «la mobilité est avérée», estiment certains milieux.
Le Conseil d'Etat genevois a validé vendredi l'initiative cantonale « pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes », lancée par la gauche genevoise. Si le gouvernement partage les préoccupations du comité d'initiative, il n'est pas d'accord avec certains points du texte soumis au peuple et présentera un contre-projet.
Lancée par la gauche et les syndicats, l’initiative «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes» (IN 185) a obtenu la sympathie de la majorité de gauche du Conseil d’État. À quatre voix contre trois, le gouvernement a certes décidé jeudi de recommander au Grand Conseil de la rejeter mais également de lui opposer un contre-projet. Au grand dépit de Nathalie Fontanet, de Serge Dal Busco et de Mauro Poggia, qui ont inscrit leur opposition. Ce qui leur permet d’exprimer publiquement leur désaccord, comme ils le font ci-dessous.
Le Conseil d’Etat genevois, divisé, propose un contre-projet à l’initiative qui veut faire passer le taux maximum d’impôt sur la fortune de 1 à 1,5% pour les fortunes de 3 millions de francs. L’exécutif veut réduire la durée de la mesure à cinq ans, au lieu de dix ans, comme demandé par les initiants