Union franco-genevoise pour sauver le télétravail des frontaliers
Sans un accord durable entre la Suisse et la France d’ici fin juin, la possibilité de travailler à domicile pour un employé français sera suspendue. Les autorités veulent y parer.
Sans un accord durable entre la Suisse et la France d’ici fin juin, la possibilité de travailler à domicile pour un employé français sera suspendue. Les autorités veulent y parer.
Dans l’état actuel des choses, le télétravail des frontaliers de Genève ne devrait plus être possible même pour une seule journée après le 30 juin. Sauf si un accord franco-suisse est trouvé. Ce mardi, le Grand Genève a proclamé l’union sacrée et appelé Paris et Berne à une solution.
Appuyées par les milieux patronaux locaux, les autorités genevoises ont demandé mardi à la Confédération de rechercher avec la France une solution pérenne pour le télétravail frontalier. Très utilisé lors de la crise sanitaire, le travail à distance des employés frontaliers repose actuellement sur des accords exceptionnels et provisoires, permettant de déroger aux dispositions fiscales en vigueur.
Appuyées par les milieux patronaux locaux, les autorités genevoises et de France voisine ont demandé mardi à la Confédération de rechercher avec Paris une solution pérenne pour le télétravail des frontaliers. Un accord exceptionnel avait été trouvé durant la pandémie.
Les autorités politiques genevoises et de France voisine réunies pour demander à pérenniser le télétravail frontalier. Une mesure provisoire mise en place durant la pandémie qui arrive à échéance à la fin du mois. Sans accord, cette possibilité tomberait car elle se heurte à un imbroglio juridique et fiscal.
Le personnel frontalier devra-t-il renoncer au télétravail dès le 1er juillet? C’est la crainte des autorités genevoises et de France voisine, ainsi que des milieux économiques du canton. Mardi, ces partenaires ont conjointement lancé un appel aux gouvernements suisse et français pour que les deux pays trouvent une solution permettant de pérenniser ce télétravail frontalier qui a explosé à l’occasion de la pandémie. Ils souhaitent un accord permettant un seuil de tolérance d’au moins 25% de temps de télétravail.
Le compte à rebours est enclenché: au plus tard le 1er juillet 2022, le régime provisoire et exceptionnel qui a permis aux travailleurs frontaliers de pratiquer le télétravail durant la pandémie expirera. Or, sans nouvel accord franco-suisse, le travail à distance pour cette catégorie de salariés serait un casse-tête fiscal. Unis, les partenaires franco-suisses de la région ont donc plaidé, mardi, pour une solution pérenne. Sans elle, Genève interdira le télétravail transfrontalier, car il n’y a aucune marge de manœuvre, indique Nathalie Fontanet, la conseillère d’État responsable des Finances.
C’est bien connu, en période de crise, il fait bon se rallier contre un ennemi commun. Celui de la gauche genevoise est tout désigné, il n’est autre que les les riches. Alors que Genève est le canton qui impose le plus lourdement les hauts revenus et la fortune, deux initiatives successives proposent d’en rajouter une couche. C’est regrettable, mais on ne s’y prendrait sans doute pas autrement si l’on voulait précipiter le départ du nombre restreint de contribuables qui assurent la majeure partie des revenus de l’État.
Les entreprises devront continuer de payer le droit de timbre d'émission. Les Suisses ont très clairement refusé dimanche d'abolir cet impôt par 62,7% des voix. Seul le canton de Zoug a dit oui. Débat entre Nathalie Fontanet, conseillère d'Etat (PLR/GE), et Florence Germond, municipale lausannoise (PS)
L’administration fiscale genevoise a lancé jeudi sur les réseaux sociaux une campagne pour inciter les jeunes à remplir et envoyer dans les délais leur déclaration d'impôts. Un manquement peut les mener vers le surendettement et les priver de prestations sociales.
«La déclaration d’impôts, c’est un truc qui peut faire peur comme ça, mais en vrai, c’est un p’tit truc à faire chaque année», lance le jeune humoriste genevois Bruno Peki dans l’une des trois capsules vidéo de l’Administration fiscale cantonale (AFC). Via une campagne sur Snapchat et Instagram, celle-ci veut en effet sensibiliser les 18-25 ans à l’importance de cet acte a priori rébarbatif.
C’est une étape de la vie d’adulte qui donne souvent envie de traîner des pieds. Il n’est pas rare que les jeunes, à l’arrivée de la première déclaration d’impôts, se sentent désemparés. L’Administration fiscale cantonale (AFC) recense même qu’ils sont 7% parmi les 18-25 ans à être taxés d’office car ils n’ont pas rempli leur déclaration et ont ignoré les nombreux rappels. Une situation qui amène parfois vers l’endettement, voire le surendettement.