À Genève, la fête est finie
Le Conseil d’État présente le budget 2026. Il est à nouveau déficitaire. C’est le début des ennuis.
Le Conseil d’État présente le budget 2026. Il est à nouveau déficitaire. C’est le début des ennuis.
Les dernières estimations fiscales sont moins bonnes que prévu et le report d’une partie des charges de l’Etat vers les communes a bu la tasse. Le budget du canton s’enfonce dans le déficit.
Plombé par des prévisions fiscales en baisse, le projet de budget 2026 table sur de très grosses pertes.
Plusieurs facteurs s’ajoutent pour plomber le budget cantonal, qui pourrait atteindre 740 millions de déficit. Que va faire le Conseil d’État? Interview de la ministre des Finances Nathalie Fontanet.
L’écart entre les recettes et les charges se creuse, pour atteindre un montant d’environ 640 millions de francs. L’ardoise pourrait même passer la barre des 750 millions si l’on tient compte d’une tentative mort-née de reporter des charges sur les communes. Car celles-ci s’enfoncent aussi dans le rouge et fustigent l’effet d’une baisse d’impôts qui leur a été imposée
Marqué par une hausse de charges prévisible et une augmentation moindre des recettes, le budget présenté par le Conseil d’Etat s’enfonce dans le déficit. Qui passera à la caisse?
Budget 2026 : la fête est finie, le déficit plonge encore
L'initiative pour l'avenir des Jeunes Socialistes propose d’instaurer un impôt fédéral de 50% sur les parts d’héritages supérieures à 50 millions de francs pour financer la transition climatique. Mentionnés: la cohésion sociale à Genève, la formation, les TPG.
A Genève, le Conseil d'Etat veut simplifier les démarches administratives. Le principe 'once only' doit permettre de centraliser et standardiser les données personnelles, afin que le canton n'ait besoin de demander les documents qu'une seule fois aux citoyens et puisse les partager entre les différentes administrations.
Le projet de budget 2026 du Conseil d’État prévoit un déficit de 409 millions de francs. Formation, social et police seront renforcés, mais la suspension des annuités des fonctionnaires et la participation accrue des communes suscitent une levée de boucliers. La ministre des Finances se défend.
Quatre cent neuf millions de déficit, c’est le montant du projet de budget présenté par le Conseil d’État. Son sort est maintenant entre les mains du parlement. Qu’en penser? L’analyse de Nathalie Fontanet, conseillère d’État responsable des Finances.