Avec 409,4 millions de déficit prévus, le budget cantonal 2026 se pare à nouveau de rouge. Présentant 11,24 milliards aux charges et 10,83 milliards aux revenus, «il est fortement déficitaire», estime le gouvernement genevois. C’est son deuxième budget déficitaire depuis la législature ouverte en 2023.
Alors qu’Emmanuel Macron «plaide» pour un sommet entre Zelensky et Poutine à Genève, la ministre genevoise des Affaires extérieures ne ferme pas la porte.
C’est vêtu de noir, comme pour faire le deuil des années dorées, que le Conseil d’Etat est venu annoncer le plongeon de l’Etat de Genève dans les chiffres rouges. Le projet de budget 2026, présenté jeudi, affiche un déficit net de 409,4 millions de francs. La droite brandit aussitôt la démesure d’une administration jugée vorace sinon obèse, qu’elle veut d’ailleurs «corseter» avec une loi soumise au vote populaire le 28 septembre, tandis que la gauche fustige les effets d’une baisse d’impôts «massive» entrée en vigueur en janvier et acceptée en votation en novembre dernier à l’aide de ce refrain envoûtant: «On peut se le permettre.»
Présenté jeudi par le Conseil d'Etat, le projet de budget 2026 de l'Etat de Genève s'inscrit en rouge vif, avec un déficit de 409,4 millions de francs. Parmi les mesures avancées pour limiter la hausse des charges: le gel de l'annuité pour les fonctionnaires.
Le Conseil d'État a dévoilé son projet de loi pour réduire les absences au sein de l'administration. Il mêle mesures incitatives et dispositions contraignantes.
La grande argentière Nathalie Fontanet a présenté un projet de loi qui vise à réduire l’impact des absences au sein des services. Il lui faudra surmonter l’écueil parlementaire
Nathalie Fontanet réagit à l’annonce de départ d’un gros contribuable genevois. La conseillère d’État estime que l’initiative des Jeunes socialistes suisses crée une incertitude fiscale dangereuse.
A Genève, une enquête révèle que 75% des femmes de 18-24 ans ont subi des violences sexistes dans l'espace public en un an. Pour la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, ces chiffres sont inacceptables. Face à l’urgence, l’Etat promet d’agir, mais le chemin reste long.
Une vaste enquête révèle l'ampleur des violences de genre dans le monde professionnel ainsi que dans l'espace public ou privé. Les minorités sont encore plus touchées.
Une enquête de grande ampleur au sujet des violences de genre à Genève jette la lumière sur les raisons du non-recours des victimes de violences aux aides institutionnelles
À Genève, à la suite de violences, une femme sur trois a modifié son comportement dans l’espace public. Une sur dix a quitté son emploi. Retour sur l’enquête «Iceberg», qui étudie la face immergée de ces violences.
A Genève, les jeunes femmes restent particulièrement exposées aux violences sexistes et sexuelles dans l'espace public. Parmi les 18-24 ans, trois sur quatre avouent avoir été victimes de comportements agressifs, inappropriés ou violents au cours des 12 derniers mois.